5 choses à savoir sur les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)

Par Julien
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Les Troubles Musculo-Squelettiques comptent parmi les affections professionnelles ayant occasionné le plus un arrêt de travail. Ces maladies inhérentes aux postes à geste répétitif surviennent également à cause du maintien d’une mauvaise position.

Ils se déclinent en effet en des blessures et lésions dues à l’activité professionnelle. Voici maintenant 5 choses à savoir sur les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS).

Troubles Musculo-Squelettiques : qu’est-ce que c’est ?

Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) regroupent les maladies affectant l’ensemble des articulations (poignets, coudes, épaules, rachis ou encore genoux) ou la zone autour de celles-ci. En d’autres termes, les TMS concernent :

  • Muscles ;
  • Tendons et gaines tendineuses ;
  • Nerfs ;
  • Bourses séreuses ;
  • Les vaisseaux sanguins ;
  • Articulations ;
  • Ligaments ;
  • Périphérie des articulations des membres supérieurs ;
  • Périphérie de la colonne vertébrale et des membres inférieurs.

En revanche, les parties du corps les plus fréquemment touchées sont les muscles, les nerfs, les articulations et les tendons. En outre, les symptômes des TMS ont généralement été rapportés au niveau des membres supérieurs, notamment :

  • L’épaule (tendinite du sus-épineux, syndrome de la coiffe des rotateurs) ;
  • Le coude (l’épitrochléite, l’épicondylite) ;
  • Le poignet (des syndromes canalaires : Guyon, carpien) ;
  • La main (tendinites) ;
  • Les affections neurovasculaires (syndromes du marteau hypothénar, de Raynaud) ;
  • Les affections musculaires et discales (syndrome tensionnel de la nuque, lombalgies, au bas du dos).

Ces types de TMS se révèlent donc être plus dominants que les autres.

Quels sont les facteurs de risques ?

Plusieurs facteurs de risques concourent au développement des TMS en milieu de travail. La survenue des troubles des muscles et des squelettes est liée à une exposition excessive du corps à des contraintes ou sollicitations intensives comme un geste répétitif. On distingue particulièrement :

  1. La posture fixe ;
  2. La répétition de mouvements ;
  3. Les contraintes de force ciblées ;
  4. Une cadence de travail sans récupération ;
  5. Et les vibrations continues.

Troubles Musculo-Squelettiques : les symptômes

Les troubles des muscles et des squelettes prennent place de manière progressive, en général sur des années de travail. Leurs symptômes se font donc souvent sentir à la suite d’une longue période de contrainte.

Les TMS évoluent généralement en plusieurs phases. Tout d’abord, à leur survenue, ils font perdre à l’employé sa force ou sa mobilité. Ensuite, ils évoluent et créent des douleurs à des zones plus importantes. Cela se ressent en général tôt dans la journée de travail et persister le soir au domicile du travailleur.

Enfin, au dernier stade de développement des TMS, l’employé est victime d’affection avérée, l’empêchant de réaliser ses missions convenablement. Les manifestations des troubles deviennent alors spécifiques. À ce stade, malgré une prise en charge, les troubles peuvent ne plus jamais s’estomper et occasionner des conséquences irréversibles.

Des plus légères au plus graves, voici les manifestions des troubles des muscles et des squelettes :

  1. Apparition de douleur au travail ;
  2. Perte d’efficacité ;
  3. Douleur persistante au repos ;
  4. Perte de motivation ;
  5. Survenue de pathologie ;
  6. Absentéisme voire des arrêts maladie prolongés ;
  7. Traitement médical ;
  8. Problématique de reclassement (au stade d’inaptitude physique du salarié) ;
  9. Développement de handicap fonctionnel.

Diagnostic

Le dépistage des TMS se fait par identification des lésions corporelles du patient. Le médecin de la médecine du travail ou le médecin traitant de l’employé atteint sont compétents pour ce dépistage.

Pour déterminer si l’activité professionnelle est à l’origine ou pas du cas du patient, celui-ci est interrogé par rapport à ses conditions de travail. De même, quelques examens lui sont demandés en complément.

Surtout, la reconnaissance d’un TMS comme maladie professionnelle est subordonnée à une déclaration par l’employé auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie, et ce, soutenu par un certificat médical.

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Traitement d’un TMS

À l’issue du diagnostic, lorsque le TMS est confirmé, il existe différentes solutions pour le soigner, notamment :

  • L’apposition de chaud ou de froid, pour un soulagement instantané ;
  • Arrêt des mouvements (un changement de poste est conseillé) ;
  • Quelques exercices spécifiques pour diminuer les tensions corporelles (référence aux ostéopathes ou physiothérapeutes) ;
  • Traitement médical (des anti-inflammatoires pour apaiser la douleur) ;
  • Chirurgie (dernier recours en cas de lésions d’envergure).

Enfin, l’apparition des troubles musculo-squelettiques est particulièrement fréquente dans les fonctions liées à la logistique. Celles-ci requérant des actions répétitives et contraignantes pour le corps comme :

  • Le port de charges lourdes ;
  • Et la manutention.

Pour prévenir les TMS dans les fonctions de la logistique, il est ainsi recommandé de prendre des dispositions appropriées que vous retrouverez sur le site https://blog.raja.fr/symptomes-troubles-musculo-squelettiques.

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