Gestion des déchets de chantier : ce qu’il faut savoir !

Par Julien
Gestion des déchets de chantier : ce qu’il faut savoir !

Les déchets qui résultent des travaux sur chantier sont généralement énormes. Il est important de parler de cette réalité pour conscientiser les entreprises sur les potentiels impacts environnementaux. En effet, si les déchets sont laissés pour compte, cela peut vite devenir un gros problème. Il est donc primordial de les gérer convenablement d’autant plus que c’est règlementé par la loi. Comment vous y prendre ? Les lignes suivantes comprennent des éléments de réponses.

L’importance de bien gérer les déchets de chantier

Selon l’ADEME, les déchets générés par l’entreprise du BTP comptabilisent pas moins de 46 millions de tonnes par an. L’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie précise qu’un peu plus de la moitié est attribuée aux travaux de démolition. Le reste se partage entre rénovation et construction neuve respectivement à 36 % et 13 %. Ne serait-ce qu’à travers ces chiffres, on comprend pourquoi il faut adopter dès le départ un volet gestion des déchets. D’ailleurs, cela devrait être inclus dans le budget total alloué au projet. Il est important de bien gérer cela par étape et en fonction des règlementations précises. C’est ici tout l’intérêt de disposer d’éléments comme le bordereau de suivi des déchets. Celui-ci prouve la traçabilité de la bonne gestion de vos déchets, ce qui donne de la valeur à votre chantier. 

Les types de déchets de chantier 

Si une attention particulière est portée aux déchets de chantier, c’est parce qu’on ne peut les jeter ni les enfouir n’importe où. Déjà, il en existe trois catégories différentes. La première comprend lesdits déchets inertes. Ceux-ci sont les plus répandus, car en moyenne, ils représentent 72 %. Ce sont les éléments stables ne présentant aucun danger comme : la terre, la céramique, les gravats, le béton, etc. Ensuite, il y a les déchets non dangereux non inertes avec un taux de 26 %. On parle aussi de déchets industriels banals qui se détériorent, mais qui ne sont ni corrosifs ni explosifs. Il s’agit de tout ce qui est : bois, plastique, emballages, plâtres, métaux ou encore isolants. Et enfin, il y a les déchets dangereux. Heureusement, ceux-ci ne représentent que 2 %. Cela inclut l’huile, le goudron, les bouteilles de gaz, amiante, pile, etc. 

Bonnes pratiques et règlementation

Vous l’aurez compris, c’est en fonction de leur catégorie qu’il faut traiter les déchets. Ceux dits inertes doivent être placés dans des installations de recyclage ou de stockage des déchets inertes (ISDI). La seconde catégorie va évidemment dans des endroits destinés au stockage des déchets non dangereux si le recyclage n’est pas possible. Enfin, les déchets dangereux partent dans des installations de stockage des déchets dangereux. Ces derniers nécessitent la plus grande attention. Un traitement particulier est exigé pendant la collecte et ils ne doivent en aucun cas être mélangés aux autres déchets. Il est très important de les emballer et de les étiqueter. De manière générale, la plupart de ces déchets sont valorisables, ils peuvent alors être transformés pour contribuer à d’autres projets. Bien évidemment, il faut adopter de bonnes pratiques comme la mise en place de bennes de déchets, sacs gravats et autres équipements du genre.

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